La topographie
                                                                 I.      Introduction générale :
La détermination des coordonnées et de diverses caractéristiques de points dans l’espace occupe une place importante dans la plupart des études à buts environnementaux. L’objectif de ces déterminations est généralement l’étude de l’aspect géographique des inter-relations entre les divers paramètres ou indicateurs relevés.
La première question que doit se poser le cartographe ou le topographe est la suivante : quelles sont les informations que l’on souhaite obtenir du terrain ? Ceci doit permettre de définir le plus petit objet qui devra être visible sur la carte ou le plan, conditionnant ainsi l’échelle du document. On en détermine ainsi la teneur en information. Quelques exemples pour illustrer ces propos : nous partirons du principe que le plus petit détail aisément discernable, ainsi que la précision de report manuel, ne peuvent être inférieurs au dixième de millimètre. Ainsi, nous obtenons les relations suivantes entre les échelles classiques des documents et le type de détails représentés :
*               Plan de maison ® 1/50
*               Plan de corps de rue (murs, égouts, trottoirs…) ® 1/200 à 1/500
*               Plan de lotissement, d’occupation des sols, cadastre ® 1/1000 à 1/2000
L’échelle 1/mb d’un document est souvent qualifiée de deux façons différentes et contradictoires : l’une qualifie le coefficient d’échelle mb, et l’autre, le rapport d’échelle.
2.      Vocabulaire topographique:
Ces précisions sémantiques concernent autant les appareils que les méthodes topographiques. Elles se concrétiseront au fil de l’avancée du cours.
Axe de visée, axe de collimation : ligne passant par les foyers de l’objectifs d’une lunette et le point de mesure en correspondance avec le réticule.
Basculement : la lunette du théodolite est tournée de 200 gr autour de l’axe horizontal pour éliminer les erreurs instrumentales.
Calage et mise en station : opération effectuée par l’opérateur pour amener l’axe vertical de l’appareil  à l’aplomb d’un repère sur le sol.
Correction : valeur algébrique à ajouter à une valeur observée ou calculée pour éliminer les erreurs systématiques connues.
Croisée du réticule : croix dessinée sur le réticule représentant un point de l’axe de visée.
Erreur de fermeture : écart entre la valeur d’une grandeur mesurée en topométrie et la valeur fixée ou théorique.
Fils stadimétriques : lignes horizontales marquées symétriquement sur la croisée du réticule. Elles sont utilisées pour déterminer les distances à partir  d’une échelle graduée placée sur la station.
Hauteur de l’appareil : distance verticale entre l’axe horizontal de l’appareil et celle de la station.
Implantation : établissement de repères et de lignes définissant la position et le niveau des éléments de l’ouvrage à construire.
Levé : relevé de la position d’un point existant.
Lunette : instrument optique muni d’une croisée de réticule ou d’un réticule, utilisé pour établir un axe de visée par l’observation d’un objet de mesure.
Mesurage : opérations déterminant la valeur d’une grandeur.
Nivelle : tube en verre scellé, presque entièrement rempli d’un liquide (alcool) dont la surface intérieure a une forme bombée obtenue par moulage, de sorte que l’air enfermé forme une bulle qui prend différentes positions suivant l’inclinaison du tube.
Nivellement : opération consistant à mettre une ligne ou une surface dans la position horizontale, ou mesurage de différences de niveaux.
Repères : points dont on connaît les coordonnées.
Réticule : disque transparent portant des traits ou des échelles. Il permet d’effectuer correctement des lectures.
Signal, balise : dispositif auxiliaire pour indiquer l’emplacement d’une station (par un jalon).
Station : tout point à partir duquel ou vers lequel on effectue une mesure. Cela peut être un point spécifié sur un bâtiment ou un point marqué dans la zone d’étude.
Tolérance : variation admissible pour une dimension.

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