بحث موضوع تعبير الماتر التاريخية بالفرنسية

Les principaux Monument de la capital du Maroc
La tour de Hassan :
C'est le monument le plus célèbre de Rabat. Le sultan Yacoub El Mansour (XII siècle) projetait de construire la plus grande mosquée du monde musulman, après celle de Samarra en Irak. Malheureusement, les travaux furent abandonnés après sa mort en 1199. La tour devait culminer à plus de 60m, mais n'atteignit que 44m. A l'origine le minaret était bâti pour accueillir jusqu'à 40000 personnes. Son style, est un chef-d'œuvre de l'art marocain traditionnel.

La Kasbah des oudaya :
Il n'est pas de site à Rabat plus saisissant que celui de la Kasbah des Oudaïa avec sa monumentale porte Almohade. De là, le regard se perd les remparts crénelés, l'ancienne place du Souk el ghezel, le souk de la laine, où encore en 1920, deux fois par semaine les jeudis et les dimanches matin, les fileuses de la Kasbah et de la médina venaient vendre les produits de leur travail, les écheveaux de laine filée à la main. Au XVI, et XVII, siècles, les captifs chrétiens y étaient présentés aux acquéreurs éventuels. La vue s'éloigne ensuite vers la rue des Consuls. C'est là qu'habitaient presque tous les Européens jusqu'en 1911 (on y comptait dix-sept familles). On y trouvait les consulats de France et d'Angleterre, dont les rues portaient les noms. Surprenante blancheur des toits imbriqués ou en damier de la médina, nostalgie des pierres anciennes, de cette vie des secrètes demeures aux terrasses bariolées de linge qui sèche. Qui peut se lasser de cette charmante image de Rabat, malheureusement heurtée par les tours des grands immeubles de l'avenue Mohammed V, du marché aux fleurs et de l'Office des postes, sans oublier les antennes de télévision qui défigurent l'ancienne médina. La porte de la Kasbah des Oudaïa resta longtemps murée et servit de prison. Elle ne fut dégagée des plâtras qui masquaient ses frises, ses arabesques, ses caractères koufiques, qu'en 1916, par Maurice Tranchant de Lunel, qui la restaura. Elle commandait l'entrée de la Kasbah et donnait accès à l'ancien chemin de ronde. La Kasbah des Ouadaïa est bâtie sur l'emplacement d'un borj plus ancien, le Ksar des Benitargas, probablement d'origine romaine. Édifiée par les sultans almohades, Abdelmoumen (1150) et Yacoub El Mansour au XII, siècle, elle fut tour à tour Mehedya, en l'honneur du premier calife Ibn Toumert, puis Ribat El Fath, le camp de la victoire. A toutes les époques, la Kasbah sera le centre militaire et névralgique de Rabat, surtout après l'installation sur la rive gauche du Bou Regreg, des Andalous expulsés d'Espagne au XVI, et au XVII, siècle, lors de la Reconquista.
Chellah :
Elle fut souvent prise au cours des démêlés avec les sultanes ou dans les luttes avec Salé et elle subit de nombreuses fois le bombardement des escadres venues réprimer la piraterie. Sa situation, sur un éperon rocheux élevé par rapport au niveau de l'oued, qui de plus interdit les gros vaisseaux par sa barre dangereuse, la mettra à l'abri des destructions massives. C'est sous le règne de Moulay Abderrahmane que la Kasbah prit le nom de Kasbah des Oudaïa. Les Oudaïa, tribu guich depuis le sultan Moulay lsmaïl, venus du Sahara. se signalent par leurs excès à la mort de celui-ci en 1727, commettant vol, meurtres et pillages, causant ainsi l'insécurité des pistes.

En 1820, ils se livrent au pillage et au sic du Mellah de Fès. En 1832, Moulay Abderrahmane fait arrêter leur caïd.. ce qui les déchaîne et les pousse à étendre leur révolte à l'issue de laquelle ils deviennent les maîtres Lie Fès. Le Sultan après un siège les délogera et les expulsera, les rayant des cadres de l'armée.

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